La récente fermeture temporaire du viaduc Herrmann-Debroux – avec les embouteillages que cela a provoqués – a relancé une idée : celle d’une bande de covoiturage. Sur la E411 entre Arlon et Luxembourg, ce sera bientôt une réalité !
Les ministres wallon et luxembourgeois de la Mobilité se sont récemment accordés sur la mise en place d’une bande de covoiturage, sur la E411 entre Arlon et Luxembourg, des deux côtés de la frontière. Cette solution devrait permettre de fluidifier quelque peu le trafic car chaque jour, ce sont plus de 40.000 Belges qui se rendent au travail au Grand-Duché du Luxembourg.
Minimum à 4 avec contrôles
Côté belge, la bande de circulation utilisée sera la bande d’arrêt d’urgence, sur 10 kilomètres. De l’autre côté de la frontière, cette bande de covoiturage continuera également sur 10 kilomètres. Dans un premier temps, seuls les véhicules avec au minimum 4 personnes à bord pourront y accéder. Des caméras vérifieront si les conducteurs jouent correctement le jeu. Les contrôles pourront aussi être renforcés à la frontière.
Lors des aménagements, qui auront lieu mi-2018, un parking sera également construit afin que les navetteurs puissent s’y retrouver et y laisser leurs voitures. Il faudra donc attendre fin 2018 pour pouvoir profiter de cette première bande de covoiturage en Belgique.
Le débat reste ouvert
Si l’expérience se montre concluante, la même idée pourrait fleurir sur la E411 entre Wavre et Bruxelles. Seul problème : le ministre flamand de la Mobilité, Ben Weyts (N-VA) n’y est pas favorable. Selon son porte-parole, si l’on accorde une bande de circulation au covoiturage, il faudrait alors en accorder aux voitures électriques à l’avenir et pourquoi pas aux deux-roues, etc. Autre problème : si cette bande de covoiturage s’ouvre sur la bande d’arrêt d’urgence, que se produira-t-il lorsqu’une voiture tombe en panne ? Affaire à suivre…